Chez désert j’y reste

Avec un papa et six oncles dans le transport ou la logistique, Alexandre Billaux ne pouvait que suivre le modèle familial ! Après un bac pro, il intègre les Transports Argentais (qui rejoindront ensuite le Groupe DESERT) pour un BTS Transport et prestation logistique en alternance. C’était en 2013. Depuis, Alexandre Billaux a fait du chemin. Embauché comme exploitant, il s’occupe d’abord du planning industriel. Huit ans plus tard, il devient responsable du pôle industriel, qui comprend la gestion de citernes et conditionnés. Il dirige une équipe de cinq personnes et gère un planning en complément. « Manager une équipe, c’était une découverte pour moi, confie Alexandre Billaux.

Mais c’est très vivant et tout repose sur le relationnel. Il faut parfois savoir gérer de petits conflits avec les conducteurs, et donc rester toujours à l’écoute et essayer de les comprendre. Côté clients, c’est la même chose : l’humain est primordial. Quand les flux augmentent, nous devons trouver des solutions pour négocier au mieux ces temps forts avec eux. On ne s’ennuie pas ! » Au quotidien, le responsable de pôle fait le lien avec de nombreux services (contrôle de gestion, facturation, technique…), toujours avec bonne humeur. « Ici, l’ambiance est jeune et dynamique. Et nos nouveaux locaux très agréables participent à ce bon fonctionnement. »

Pour Didier Meslif, la route a été plus forte que la menuiserie ! « Mon père voulait que je travaille dans le bâtiment, mais c’est la route qui me trottait dans la tête », raconte-t-il. Après avoir passé presque tous ses permis à l’armée, il entre chez Trans Ouest, qui rejoindra ensuite le groupe DESERT. Depuis 1993, Didier Meslif est passé de chauffeur de citerne plate en régional à chauffeur de citerne industrielle, de citerne alimentaire, puis à conducteur de plateaux. « Aujourd’hui, je sais tout faire, alors on peut me mettre où on veut dans le planning », sourit le chauffeur, à qui cela convient très bien de varier les plaisirs ! « Je suis curieux, j’aime aller livrer dans différentes entreprises, observer comment il s’y fabrique tous leurs produits ».

Tout au long de sa carrière, il a pu bénéficier de formations en interne, et a aussi vu l’entreprise grandir. « Le nouveau site d’Etrelles est très agréable, propre, et les citernes sont bien rangées, par catégorie. C’est très agréable de travailler dans ces conditions », souligne Didier Meslif. Lui qui sillonne le quart Nord-Ouest de la France, est également formateur tuteur pour les nouveaux arrivants. « J’aime échanger sur leur parcours, créer du lien et inculquer la formation DESERT ».

Lisa Lehuédé a été embauchée chez DESERT à l’issue de son alternance réalisée dans le cadre d’un BTS Transport et prestations logistiques. « J’ai mis du temps à trouver ma voie, confie-t-elle, mais avec le transport, j’ai découvert un métier très concret, qui repose sur beaucoup de contacts, que ce soit avec les clients, les conducteurs ou les collaborateurs. » En tant qu’exploitante, elle a intégré une équipe d’une vingtaine de personnes, et est plus précisément affectée au service industriel. « Je gère le planning de conducteurs qui partent à la semaine, explique Lisa Lehuédé. Ils sont basés un peu partout en France, alors je dois faire preuve d’organisation pour optimiser les tournées. C’est un peu comme un puzzle à résoudre chaque jour, avec des produits très variés. Je trouve cela très stimulant. »

Quand arrive un puits de commandes, l’exploitante « pioche » dedans pour ses tournées, apportant si besoin son aide aux autres services, et vice versa. « Nous sommes parfois sous tension, quand les plannings sont pleins, mais les conflits sont rares et nous partageons de bons moments ! » Lisa Lehuédé essaie de concilier les demandes des clients avec le bien-être et les préférences des conducteurs. « Le plus difficile c’est d’apprendre à connaître les conducteurs. Mais avec le temps, j’essaie de comprendre comment chacun fonctionne ! »

Avant d’entrer chez DESERT, Noémie Poas était aide-soignante. Un métier profondément humain, mais où elle ne se retrouvait plus. Quand l’opportunité s’est présentée de rejoindre le groupe DESERT, Noémie a fait le grand saut dans le monde du transport. Recrutée pour sa personnalité, son sens de l’écoute et de la rigueur, elle a ensuite été formée en interne, au plus près des préoccupations des collaborateurs. De semaine en semaine, elle a acquis les compétences qui lui permettent de gérer un maximum de tâches administratives.

« Je ne m’attendais pas à ce que ce soit aussi varié, confie Noémie Poas. Mes journées ne sont jamais les mêmes et m’offrent la possibilité d’être en contact avec toutes les équipes de l’entreprise, que ce soient les exploitants, les formateurs, et évidemment les conducteurs. J’en apprends encore tous les jours et c’est ce qui est motivant ! » Noémie Poas est le repère des collaborateurs dans bien des situations. Elle prépare l’arrivée des nouveaux conducteurs, les accompagne lorsqu’ils quittent l’entreprise, rédige des documents administratifs et organise des plannings de formation. Avec toujours un regard bienveillant… et humain !

C’est par le bouche à oreille que Romain Morisse est entré chez DESERT. Après avoir conduit des citernes industrielles en Normandie, il est d’abord parti à l’étranger, pour travailler pendant dix ans pour une entreprise hollandaise. Il a alors sillonné dix-huit pays d’Europe. « Depuis tout petit, je rêvais de conduire un camion. J’ai adoré dormir dedans, voyager seul et découvrir des paysages et des mentalités différentes », raconte Romain Morisse. Puis, de retour dans sa région natale, il est embauché par le groupe DESERT en citerne alimentaire.

D’abord parti à la semaine, il a ensuite demandé à rentrer chaque soir chez lui, pour assumer sa vie de père de famille. « Chez DESERT, l’humain est très présent. La direction a su trouver une solution pour s’adapter à ma vie personnelle. Quand le travail est bien fait, vous êtes récompensé », constate le conducteur, toujours volontaire pour, lui aussi, prêter main forte en cas de besoin.

Originaire de Metz, fille et femme de routier, Aline Laoreti a toujours baigné dans le transport et la logistique. Elle a d’abord occupé des fonctions d’accueil et administratives, puis travaillé en logistique et en exploitation, gérant une équipe de 25 chauffeurs. Jusqu’au jour où elle passe son permis poids-lourd et prend la route !

Depuis 2006, elle conduit donc des camions. Aline a intégré le groupe DESERT en 2020 pour effectuer le transport de pulvérulent industriel (plastique, craie, chaux…). « DESERT m’a permis de rester basée chez moi, en Moselle, où je peux garer mon camion, raconte-t-elle. J’ai intégré un Groupe où il y a un vrai respect de la personne. Nous travaillons en confiance. En début de semaine, quand l’exploitation me donne mon planning, je gère mes itinéraires, seule dans mon camion. C’est la totale liberté ! »

Olivier Le Bosse est conducteur chez DESERT depuis 2004. Accroché au volant depuis son plus jeune âge, grâce à un papa carrossier poids-lourd, il a accompli son rêve de petit garçon. Après avoir passé tous ses permis à l’armée, il a choisi le camion « pour véhicule de fonction », s’amuse-t-il. « Je me promène toute la journée et je n’ai pas l’impression de travailler », confie Olivier, grand voyageur dans l’âme. « Dans mon métier, il n’y a jamais de temps mort et les rythmes changent souvent. C’est ce que j’aime ! Aller vers l’inconnu chaque jour sans savoir où j’irai le lendemain. »

Un sens de l’adaptation qui lui sert au quotidien, toujours prêt à changer de service si un exploitant en exprime le besoin. « La direction nous accorde sa confiance, alors c’est donnant-donnant. Nous travaillons toujours avec du matériel propre, des camions renouvelés tous les cinq ans. On nous demande notre avis pour tester des véhicules. DESERT, c’est une grande maison mais l’esprit y est familial. Les relations sont conviviales, y compris avec le patron. »

« Être responsable facturation, ce n’est pas seulement aligner des chiffres ! », prévient d’emblée Bertrand Hunault. Pour cet ancien commerçant indépendant, entré chez DESERT en 2017, le métier nécessite avant tout de savoir communiquer avec tous les services de l’entreprise. « Nous sommes une sorte de vigie, résume Bertrand Hunault, qui travaille avec deux autres collaborateurs. Notre rôle consiste à analyser les remontées des commerciaux, des conducteurs, des exploitants, des clients afin de facturer au plus juste une prestation. » Car dans le transport, on ne vend pas un produit, mais un service facturé. A cela s’ajoutent différents paramètres comme le prix du gasoil, le temps de présence du conducteur chez le client, les éventuels décalages de chargement, etc.

Il faut donc une sacrée dose d’organisation, d’esprit de synthèse et de sens du contact pour récupérer les différents indicateurs transmis par chacun (notamment via le tableau de bord informatisé des conducteurs). « Nous arrivons en bout de tuyau et notre travail reste très administratif. Mais nous interagissons avec tout le monde, ce qui fait que notre métier n’est jamais figé », estime Bertrand Hunault. Le but final étant bien entendu de faire entrer l’argent dans l’entreprise en temps et en heure !